Chemin du PUY en VELAY à FIGEAC - Juin 2009

Mardi 16 juin réveil à 5h au lever du jour, petite toilette, préparation du sac et petit  déjeuner rapide avec nos amis varois. Les grosses averses de la veille au soir et de la nuit ont laissé place ce matin à un ciel encore bien nuageux pour attaquer la neuvième étape qui nous doit mener à Golinhac 27 km plus loin.

Nous démarrons à  6h30 et nous longeons le chemin le long du quai rive gauche du Lot et prenons la direction de Saint-Pierre-de-Bessuéjouls (335m) puis nous entamons une montée sur un chemin raviné, détrempé par les averses vers le hameau de Griffoul.

Puis nous attaquons une descente sur un chemin qui ressemble plus à un lit de torrent qui nous amène à passer devant le château de Beauregard, puis le cimetière de Trédou avec son église avant d'arriver au village de Verrières.

Après ce village, nous nous engageons sur la départementale 100 sur laquelle je déguste les premières fraises des bois aux abords de la route jusqu'au Pont d'Estaing (320m) où nous apercevons le château édifié par les diverses générations de la famille d'Estaing .

Après une petite pause café nous repartons le long du Lot jusqu'à La Rouquette, puis le confluent avec le ruisseau de Luzane que l'on franchit par un pont pour attaquer la montée abrupte faite de succession de petites routes et des sentiers vers Montegut-Haut.

Nous empruntons la route passant à La Sansaguerie où nous trouvons un point d'eau qui est le bienvenu, après cette dure montée, puis nous allons vers le hameau de Falguières pour rejoindre Massip.

Nous redescendons un bois pour enfin arriver à Golinhac (650m) après 5h55 de marche effective pour 27 km avec des dénivelés importants + 920 m et – 610 m. Le hameau de Saint Jacques offre une palette d'hébergements, camping, chalets, gîte, auberge avec le bonheur d'une grande piscine.

Nous bénéficions d'un chalet et après une installation rapide, nous effectuons une grande lessive et profitons de la piscine pour prendre un bon bain réparateur des fatigues accumulées tout au long du chemin.

Autour du verre de l'amitié avec nos amis les varois qui sont arrivés les premiers au gîte comme tous les jours, nous prenons le verre de l'amitié, et Louis soigne les ampoules de mon compagnon de route Dominique.

C'est avec grand plaisir que nous retrouvons nos amis varois « Titou » et Louis, François le picard, Hélène, Nadine et Patrick les lyonnais, Béatrice la clermontoise et  Jean-Paul le Savoyard au restaurant La Bastide d'Olt pour le diner au cours duquel nous passons une excellente soirée.